Endurance 25 Power (3h du Luc) – L’ascenseur émotionnel

Notre année 2019 en compétition

04 Mars 2019 – 3 Heures du Luc (Compte Rendu)

Le 04 Mars 2019 se tenait la course d’Endurance des 3heures sur le circuit du Luc, organisé par le Moto-Club Zone rouge. 

La préparation de la moto s’est faite dans l’urgence. A une semaine de la course, nous avons décidé d’entreprendre des travaux moteur sur notre YZF-R125 de course (Numéro 189). Et avant même que le départ ait été donné, nous avons appris quelque chose : Si vous voulez rendre votre moto plus compétitive, n’attendez pas la dernière minute !

Il faut croire que nos expériences précédentes n’ont pas suffit à nous faire comprendre la leçon, et aujourd’hui encore, je ne saurais pas dire s’il s’agit de procrastination, ou de pression positive à travailler dans l’urgence… Pour vous donner une idée, jeudi 01 Mars, -à 3 jours de la course-, nous déposons la moto chez notre préparateur TRC-MOTO (Cuers, Var) pour une cartographie, comme il en était convenu. A la seule différence que nous lui avons emmené la moto… en panne ! Impossible de la faire tourner correctement les peu de fois où elle voulait bien démarrer. Nous réalisons que tout est compromis à H-72 de la course, et n’avions pas d’autre choix que d’invoquer les Dieux de la mécanique, de l’injection et du fullpower, en plus de croire en l’expérience de Nico, le patron de TRC-MOTO. Aujourd’hui encore, nous ignorons si les Dieux ont entendus nos prières, mais ce qui est certain, c’est que le boss a assuré, et nous a rendu la moto le lendemain après-midi, parfaitement fonctionnelle et respectant la limite haute de notre catégorie : 15CV à la roue. Nous avions la même émotion que celle que vous procure une perte de l’avant inexplicablement rattrapée ! On a eu chaud, mais c’est passé ! 

Après avoir passé haut la main l’épreuve du controle technique et administratif, s’en suit un warm-up matinal, où l’objectif était de ne rouler que la moitié du temps imparti par pilote, afin de conserver les -Ô précieuses- pneumatiques (Brigestone Slick V01 pour l’occasion). 

Arrive 11heures et les qualifications : Philax et Thomas améliorent tous les deux leurs chronos d’une seconde (la pression positive comme on aime l’appeler), Thomas reste quelques dixièmes rapide que Philax, c’est donc lui qui prendra le départ à 14H, le deal était celui-ci.

13h50, la tension monte d’un cran, les pilotes sont placés en pré grille. Thomas sait à quel point il est important de faire un bon premier relais, et de creuser une avance dès le départ. Il fait le travail  comme il le faut, Philax en fera autant lors de sa séance qualif. Les pilotes sont placés 14eme / 35, et 5eme de leur catégorie (15cv).
14h00, les jeux sont faits, les feux sont verts, le départ est lancé, et la 189 fait un premier relais excellent. Ils vont s’enchainer et petit à petit la moto remonte au classement. A 16h passé, nous sommes 2eme de notre catégorie, commençant à envisager sérieusement la victoire, nous savons qu’il faut continuer à rouler vite et proprement, la moto n’étant pas fatiguante, on ne s’en inquiète pas. Ce dont on s’est inquiété par contre, c’est de la disparition du liquide de refroidissement, et du voyant de réserve qui fait soudainement son apparition à une demie-heure de l’arrivée. 
On ne peut pas prendre le risque de casser le moteur ou de tomber en panne sèche, on ne parle pas ici de deux ou troistours limites, mais de 30minutes avant l’apparition du drapeau à damier, malgré notre amour du risque, nous avons donné raison à la raison, on ne pouvait pas tenter le diable, on fait un relais de plus ! 


Malheureusement ce relais nous a coûté cher, nous ne préférons pas savoir le nombre de secondes que nous avons perdu à remettre quelques litres d’essence et de l’eau dans son circuit.. Mais c’en sont suffisament pour redescendre à la 7eme place de notre catégorie, et faire repartir Thomas avec la rage conférée par le dégout de cette péripétie. Il réussira en une vingtaine de minutes à remonter deux places, pour nous permettre d’accrocher la 5eme place sous le drapeau à damier. 
Malgré la bonne ambiance générale (qualité du 25 Power), nous ne pouvons pas cacher nos regrets de finir en cinquième position, alors que l’on se voyait sur le podium quelques dizaines de minutes avant. Mais « c’est ça l’endurance » qu’ils disent tous, alors on va essayer de faire avec ! 
Le côté positif par contre, c’est que les deux pilotes – Philax et Thomas -, ont prouvés leur régularité et leurs compétences. L’idée de faire un bol d’Argent ensemble leur passait parfois par la tête. Mais cet évènement a redoublé nos ambitions, et le conditionnel est devenu du futur : Nous ferons le bol d’Argent 2019  !

 

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